Il est de ceux qui se battent pour un idéal et qui sacrifient leurs vies.
Il est de ceux, pour qui leur terre est sacrée
Il est de ceux pour qui, le pays est synonyme de symbole, d’entité, de valeurs.
Il est de ceux, qui nourrissent pendant toute une vie, un espoir
A ce Liban auquel je rêve, a ce Liban auquel j’aspire
Je voudrai par ces mots simples tenter de l’imaginer,
Je voudrai par des mots simples, connus de tous, de ceux qui chérissent ce pays.
Tenter de coucher sur ce bout de papier, tenter non pas de me convaincre, pas même de convaincre, juste tenter de faire imaginer ce Liban auquel je rêve.
Ce Liban je ne le conçois, je ne l’imagine qu’en une seule et unique entité.
Ou le Nord, le Sud, l’Est et l’Ouest forment un corps et un seul ce LIBAN.
Ce Liban je ne peux le concevoir que multiconfessionnel, ou chaque individu, chaque être, formant cette entité en est partie intégrante.
Chaque individu est libre de ses mouvements, chaque individu est libre de ses choix politiques, libre de ses croyances. Cette liberté ne peut être, ne peut se faire que si chaque individu respecte les règles, les lois qui sont établis. Ces règles, ces lois ne doivent en aucun cas appartenir à un individu mais a l’ensemble de la communauté sans aucune distinction, sans aucune discrimination, ni de race, ni de religion. Ces règles ne peuvent en aucun cas servir les intérêts des uns et des autres.
Ces règles seront établies en toute équité, en toute impartialité, ou une grande majorité devra y adhérer. Ces règles, ces lois comme je les imagine seront faite par des hommes, des femmes intègres ou seul compterait le bien être de la communauté.
Ce Liban je l’imagine avec le respect de ses traditions, avec le respect de ses valeurs.
Ce Liban je l’imagine, tous unis, se battant pour le même idéal, pour les mêmes éthiques, sans tenir compte des discours de ces prétendus responsables qui ont mené ce pays vers le chaos.
Je ne conçois pas ce Liban avec ce qui suivent ces hommes, ces politiciens qui nous proposent monts et merveilles, mais qui en réalité ne penses qu’a eux, qu’a leurs intérêts.
Ce Liban je le conçois avec des hommes et des femmes qui analysent les choses sans aucun préjuges, qui pointent le doigt lorsque ceci est nécessaire, qui se soulève silencieusement, de marcher vers ceux qui essaient de nous tromper afin de les dénoncer de leur dire que nous refusons.
Je refuse ce Liban ou les hommes politiques héritent de leur père, ces sièges pour nous gouverner.
Je refuse ces hommes politique qui s’imposent parce qu’ils font partie d’une telle ou telle famille.
Je refuse tout simplement, ces hommes politiques qui ont pour seul but que de reprendre le flambeau que leur a légué leur famille sans avoir une quelconque pensée a ce pays.
A ces hommes politiques qui par des mots, des phrases, des pensées, nous poussent à nous haïr, a nous méfier des uns et des autres, je les refuse.
Je refuse ces politiciens, qui avec leurs propos dénaturent, avec leur interprétation ehontee, nous font croire qu’ils sont supérieurs, qu’ils savent mieux que quiconque ce qu’ils font.
Ne nous cachons pas la face, ceux la, ne nous représentent pas en général, ceux la, on les a pas vraiment élus pour ce qu’ils feront, on les a pas élus pour ce qu’ils représentent, on les a juste élus par ignorance, on nous a oblige à les élire..
A ceux qui les élisent, je voudrai leur dire qu’ils se trompent, qu’en fait une fois en haut au-dessus de la pyramide ils vous oublieront. Ils vous oublieront tout simplement parce que vous représentez à leurs yeux la voix qui va les élire, qui va les amener à ce sommet. Ensuite ils vous délaisseront, ils se moqueront de nous parce que nous les avons crus, parce que nous les avons élus.
J’imagine ce Liban ou chaque être vote pour élire celui qui lui semble prêt a endosser la responsabilité.
J’imagine ce Liban, ou on pourra enfin élire celui qui nous dirigera, par le biais du suffrage universel. Je ne peux accepter qu’un certain nombre de politiciens imposer un élu.
Je refuse d’imaginer un Liban ou le ” confessionnel” décide de me gouverner.
J’imagine ce Liban ou serai élu celui qui a la compétence, le charisme, la volonté de changer, de promouvoir, d’établir des liens fraternels parmi cette communauté.
J’imagine non pas une personne de telle ou de telle communauté. J’imagine juste un homme, une femme, j’imagine juste une personne de la communauté.
Je n’imagine pas un maronite, ni un sunnite, ni un chiite, un druze, un arménien, j’imagine juste un Libanais, une Libanaise qui mérite d’être la a cette place.
J’imagine ces enfants de la communauté grandir dans un pays ou il fait bon de vivre.
J’imagine ces enfants, sauter, danser, vivre comme tout autre enfant de ce monde, sans voir la peur dans leurs yeux.
J’imagine, je crois entendre leurs cris joyeux se répercuter à travers ces champs et ces montagnes.
J’imagine les voir barboter dans cette mer bleue de la mediteranee.
Je les imagine grandir, je les imagine bâtir ce pays avec des valeurs morales qui leurs sont propres.
Je les imagine fier, fort de leurs convictions, de leurs principes.
J’imagine chacun de nous travaillant pour la grandeur de ce peuple, de ce pays.
J’imagine que chacun de nous défendent ce pays contre toute velléité extérieure.
J’imagine ce pays indépendant dans ses pensées, dans ses idées, dans sa façon de se gérer, sans qu’aucune force ne puisse à un moment ou un autre pouvoir s’interférer.
J’imagine ce pays dote de dirigeants capables de nous mener vers un avenir radieux
J’imagine ce pays capable de prendre son avenir en main.
J’imagine enfin ce pays dans toute sa grandeur, promouvoir son passe, promouvoir son avenir.
J’imagine ce pays ou chacun trouve sa place.
J’imagine ce pays comme le chantre de la tolérance.
Ce Liban je l’imagine comme ce cèdre centenaire tendant ses branches vers le ciel, comme pour nous rappeler notre passe, comme pour nous annoncer notre avenir.
A tous ceux qui essaient de le détruire, a tous ceux qui essaient de dilapider ce trésor que nous possédons, sachez qu’il est et le restera ce Liban auquel je crois.
A ce Liban auquel je rêve, toutes mes pensées, A ces hommes et femmes, levez-vous pour ce pays qui mérite tout le respect.
A ce Liban orphelin, dont la mère l’aurait pleure, aujourd’hui je le pleure.
TD