DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ, par Dan Albertini
Entre (). Janvier 2014, l’indice du commerce mondial à l’appui la Chine se veut la première puissance commerciale. L’économie suivra, pour cette Chine qui ne cache plus ses ambitions. Nouveau pouvoir, pourquoi ? Je l’ai souligné depuis 2000, si la Chine arrive à convertir 1M de citoyens en consommateurs réels, par année, elle déclassera les Américains dans le palmarès économique, sans condition. L’Amérique avait le choix de se recréer, une immigration intelligente, accélérée. L’espace ne fait défaut. Elle a choisi la voie de l’erreur, car elle ne devrait suivre la vieille Europe trop conservatrice, trop colon, sans génie. Le Congrès peine à passer au vote ce qui ferait ressentir un nouveau souffle au pays. L’Amérique capitule par paralysie, ne négocie même pas une seconde place. Holder accuse l’armée chinoise d’espionnage industriel de préférence. Arguant, entre l’autruche et la NSA, des pertes de G$. Signe révélateur de l’empire militaire qui a l’intention de refuser d’honorer sa dette extérieure. En face, une Chine militariste, agressive, et méthodique qui observe une impuissance américaine à saveur de scandales d’espionnages domestiques graves, (réf) http://www.slate.fr/monde/87175/new-york-times-nsa-2004. L’observateur intéressé estimera-t-il assez alarmant ce modèle caché du Québec ? Fin de ().
Pagaille – Montréal 8 mai 2014, un quotidien titre : « Les Frictions entre Drainville et Lisée Indisposent leurs Collègues ». L’économie doit être son allié parlementaire exclusif pour survivre. Alors, le PQ est-il condamné à imploser ? Lisée de ce fait, est-il déçu sur la défaite ou sur la livraison ? Couillard peut-il lui de son côté, relever la barre avec tout ce fracas à venir en commission ? Pire, Montréal est-elle une roue de secours avec sa corruption dans l’eau, quand Toronto impose déjà une image de maire drogué au pays ? Sinon pour le changement, Trudeau est-il réellement prêt, pour une dernière bousculade avec Harper quand l’allié péquiste est à terre ? Du Québec au Canada, persiste-t-on à dire : du pareil au même !
Si JFL a quitté les Affaires Internationales pour des bancs fractionnés de l’opposition, il n’est pas plus clair dans sa formule. Le quotidien La Presse poursuit : « Jean-François Lisée a créé un malaise chez ses collègues en critiquant publiquement son collègue Bernard Drainville pour sa gestion du débat sur la charte des valeurs ». L’homme est loin d’avoir exprimé la nature des regrets. S’il est parti sans avoir appliquer son empreinte en matière d’une quelconque diplomatie naissante, à la manière Dandurand, il n’aurait pas non plus su apporter une formule locale gagnante au PQ qui accueillait ses conseils savants depuis l’ère Parizeau. Ce serait le cas de dire que le nombre des années a su s’imposer à la valeur… né. Il y aurait pire au sein de ce modèle de Francophonie d’accueil, avec ou sans charte. Il fut un temps où des Haïtiens montaient au créneau pour défendre les velléités indépendantistes du parti dédié à cet effet. Plus rien depuis sinon la désertion. Si cette nouvelle lecture peut être attribuée ou, associée à celle de la défaite du PQ, le voisin d’en face ni l’allié d’à côté ne se trouvent mieux garnis. Par voie de conséquence, aliénation de modèle ?
La pagaille traverserait malheureusement un très grand couloir. Des Plaines d’Abraham jusqu’au Canal Rideau, et de la Colline, pour atteindre l’antre du pétrole de la Couronne aussi. Des analystes consultés proposent que << l’usure arrogante du gouvernement Harper >> laisse présager une décente aux enfers dans un pays profondément touché par la corruption illustrée dans le concert de la Commission Charbonneau et plus loin. Le PQ, plus que tout autre parti au Québec en effet, souffrirait terriblement plus tard de cette pagaille. La question qui semble se redéfinir sur toutes les lèvres, porterait un terrible coup dur à ce parti, si elle dépassait le niveau de la rumeur interrogée. A savoir : des noms de hauts placés politiques dans l’ancien gouvernement péquiste, sortiraient-ils de la Commission en cours ? Commande politique, comme dirait l’autre, ou conséquence logique ? Les clavardages politiques à la manière de…, en disent long sur le pavé des fêtes culturelles intégrées.
Le mal est beaucoup plus profond qu’on ne le croit. Une ancienne militante haïtienne du défunt MIDH Canada nous parle. Convertie en libérale provinciale d’abord, puis au fédéral, elle a gros sur le cœur. Elle avait décidé de déclasser politiquement la fille d’un homme fort du Duvalier, Vivianne Barbot en l’occurrence, dans la circonscription de Papineau, pour y installer le fils à Trudeau, Justin Trudeau. C’est de cette même source que nous avons appris comment les Libéraux fédéraux se seraient déchirés pour isoler rapidement Justin Trudeau de la base militante. Le clan Bob Rae dont une de ses filles qui aurait été du nombre. Ce que l’ex Midhiste n’a pas digéré en plus d’un sentiment d’échec auprès des Libéraux de la belle province agréablement appelée « je me souviens ». C’est l’état du désastre que l’observateur aura trouvé, de retour au pays.
L’exemple de Toronto – Le leadership est à ce point, à terre avec les frasques Ford. En fait, peut-on consommer des stupéfiants illégaux, alimenté en conséquence par le milieu criminalisé, et, en même temps gérer les affaires légales dans une si grande ville telle que Toronto ? Si c’était Bagdad ! Kaboul ! Ndjamena !
Montréal n’a pas de rêve – J’ai déjà dit ceci vers 2002, Montréal a peur de devenir grand. Les données n’ont pas changé si ce n’est la pauvreté qui a amplifié. Auprès d’une richesse démesurée d’une clientèle politique corrompue, sous influence. La mafia règne au quotidien. Comme si l’on s’empressait de tout prendre avant…. !
La formule Couillard est faible – Couillard a en effet gagné ses élections parce que Marois a perdu les siennes. Drainville réélu ainsi que Lisée, démontre par contre la faiblesse de la formule Couillard qui fait dans le par défaut. Une victoire calquée sur les divisions au PQ dont une simple alliance stratégique à la manière conservatrice, avec la CAQ et le QS mettrait systématiquement en grande difficulté technique un PLQ souffrant encore de symptômes post Charest. Couillard ne propose de garantie politique si ce n’est le retour à la case perdue. Protéger des anciens coupables non encore découvert ? Les pertes de mémoire de la ministre Boulet en disent long et, la population à moins d’être dupe, ne restera pas sans lanterne. Et pour finir, nul ne le sait encore, mais nous pouvons confirmer hors de tout doute, que le Canada ne négociera aucune close de récupération constitutionnelle avec un gouvernement dont la surveillance judiciaire ne lui permet de défendre réellement le Québec si ce n’est de surveiller ses arrières.
Si nous reprenons certains qualificatifs de quotidien montréalais cité, par exemple : « Isolés », « panser les plaies encore vives de la débâcle », « tentent de refaire l’unité », « sévèrement critiqué », « lui reprochant d’avoir été ambigu avec la vérité », puis le malaise Fatima au PLQ, nous pourrons constater l’ampleur du drame dans la province considérée comme un pays par la porte de gauche. Question : la trudeaumanie sauvera-elle province et pays de cette pagaille ? Mieux, quelle lecture font-ils en Chine, du voisin de New York ? Alors, doit-on commencer à apprendre comment dire Oncle Ming à la place d’Oncle Sam ? Il y a fort à parier que l’ambition gigantisme des rails transalaska est un indice de prise de possession.