DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIETE, Par Dan Albertini
Entre (). Quand nous disions que la loi Taubira sur le mariage pour tous était une farce que l’on faisait aux intéressés, car la loi d’un pays souverain selon la charte des UN est une garantie de liberté internationale aussi. Elle est inviolable, ou toute loi serait en conséquence viole-able. La souveraineté aussi. Un officier américain des affaires étrangères expérimente aujourd’hui, les droits et lois de son pays, contre les droits et lois d’un pays ne partageant la même compréhension de la loi Taubira. Fermons les ().
Opont. Témoins, il n’y en aura pas ou peu. Certains sont partis au pays sans chapeau. D’autres, engagés, partisans tels Lahens. Puis, spécialement kplin, superlativement PM. Son successeur, Manno Charlemagne, qui l’avait accusé. Manu dans le livre de Dany, vivrait bien sur les côtes de la Floride chez Tonton Sam. Oh son art engagé ! Chez le Républicain démocrate, ou l’inverse. Non. Des critiques dira-t-il. Il y en a d’autres, Marco Tata soutenait Avril président. Personne n’osera en fait, ce monde a plus à gagner comme ça, on y est habitué. On a déjà assassiné l’empereur. Pas question de voir une autre nonante-un, c’est-à-dire Lavalas au pouvoir. Un vrai pouvoir cette fois-ci, peut-être plus d’expérience, un visage de femme en sus, soit la réparation républicaine des torts faites à la femme, lui interdisant la régence depuis l’an (1). Faut donc corroborer (87).
Téméraire, L. Péan se serait-il donné la peine d’écrire sur son vieil ami dans toute la rigueur des discussions rue St. Hubert, rue St. André, chez feu J. Hilaire à Montréal, je ne l’ai encore lu. Café Thélème, Izaza, j’oubliais. Nul besoin de le demander à l’autre, l’international n’est le travail de l’immortel. On y travaille dessus d’ailleurs.
Moi non plus, je ne peux, muselé par les propos de mon propre ouvrage Haïti 2001-2010 Reconstruction d’après Nous : Pierre Opont un cerveau au CEP haïtien. Un génie qui sait convaincre, ai-je dit, aboutir dans le temps. C’était un push diplomatique d’autant plus que l’ouvrage plaidait inclusive et complémentaire, pour la cause des enfants de 1804. Nous le sommes, eux aussi le sont. Autre dette morale, Opont m’a déjà conseillé à titre de journaliste, dans l’affaire Patrick Elie où, des nœuds de la CIA apparaissaient.
La critique doit donc se taire aussi, car si le mot putsch est prononcé tandis que l’opposition l’emporterait, il serait réellement difficile de ravaler sa salive. Haïti semble entre temps avoir appris de cette leçon. Silence on jazz !
Cependant, Opont vient mener les destins retardés de la République, ce qui devrait déboucher sur la phase (2) pour les présidentielles. Nous ne pouvons rester dans l’attente en rongeant nos freins, car plus tard sera trop tard. Qui est Pierre Opont d’abord ?
L’amicale lavalassienne de Montréal critique le fils d’une fillette lalo (femme milice) dont il a hérité l’arrogance. L. Daméus se vante d’avoir été VSN aussi à St. Marc, il n’aime pas non plus l’arrogance de PLO dont il critique le creuset. La République l’a connu DG du CEP sous la présidence Dorsinvil, avec qui il a récemment eu échanges de coups bas médiatiques. L’autre s’est curieusement tu depuis. Les amitiés montréalaises lui vaudraient le titre de grand débatteur mais avec une nuance révélatrice. PO plaiderait non sur les faits et sur la loi mais sur les appréciations. Sa conviction. Vous convaincre, sachant pertinemment qu’il a tort. Alors, son alter ego serait L. Péan. P.S. R Désir, lui plutôt pacifiste, Bouba dans la littérature de Dany, dirait de Pierre : « débatteur indomptable mais intransigeant ». Dangereux rajoute un autre.
L’homme de son côté se vante de travailler dans l’international avec des agences américaines, sachant que de Lavalas, plus de contrat, ni de job. Mais, il le fait avec une telle nuance que l’œil averti l’observerait pour relations d’affaires avec l’agence d’intelligence américaine. Il se prévalait aussi à titre de journaliste à la Télévision Nationale d’Haïti. C’est aussi à ce titre qu’il m’avait personnellement conseillé, soit de choisir et vivre en conséquence, soit de m’éloigner si je choisis l’esprit de famille que je prônais. Le juge JSJ ne parlera plus, on avait glacé son macchabé dans les tiroirs du Coroner Brochu (Canada) pour qu’il se taise à jamais.
Force est reconnaître néanmoins, qu’avec PLO au CEP, l’école de Montréal mène large dans les affaires. Sa première femme ou ses enfants, nous n’y rentrerons pas. Par contre, ses relations d’avec la journaliste animatrice Marie-Lucie Bonhomme concerne la République. L’amicale montréalaise affirmait que la journaliste était le pur creuset de PO. Intransigeante comme une préparation, une formation qui nuisait au Palais National. Brusquement PLO est à la tête du CEP, y reste là où tous ses prédécesseurs ont chuté. On le verra aussi avec l’assurance américaine de mener les élections bon gré mal gré. Je disais même que la présidence devrait s’y faire.
Ce rappel est important car PLO a toujours affirmé qu’avec Lavalas pas de job, tandis que Lavalas est en position de pouvoir aux urnes, mieux que toute autre organisation politique au pays. Que verra-t-on donc dans les jours qui viennent ? Le risque de manipulation est à surveiller par défaut.
Pourquoi traiter du sujet, post électoral, pourquoi sembler vouloir semer le doute ? D’une part, PLO ne saurait faire mieux dans le contexte car il ne possède les leviers du pouvoir policier. Mais, d’autre part, il n’est pas sans intérêt. Les affaires de la République passent donc avant tout pour nous et, pour notre observatoire aussi. Nous ne sommes là, collabo de qui que ce soit, en faveur de ou contre qui… . Opont a fait un choix qui exige des obligations de résultats. Dans une période où tel que nous le soutenions, nous traversons à rebours, des turbulences de l’histoire du pays. Cela doit nous ramener vers le point zéro sur le bon axe, pour avancer enfin vers le point (1) du développement. C’est ça pour nous l’histoire contemporaine du pays mais l’avenir aussi.
Les fautes de PLO. PHTK viole la constitution par le fait de l’effigie interdite. PLO récuse des candidats et des partis, mais PHTK reste et demeure. La Constitution et la loi électorale souscrivent à des documents bilingues créoles, la fiche d’inscription de la présidence est illégale, le mot président y est unilingue français. Technicité certes mais c’est la loi, elle ne peut être asymétrique dans son application. Pierre Opont l’ignore. La loi a préséance sur quelque observateur soit-il. Si la loi a donc été violée et, Pierre est accointable, mais, comme on le dit mieux en anglicisme américain « accountable ».