DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ, par Dan Albertini
Entre (). Ottawa, Trudeau perd son temps à vouloir offrir une aide légale à mourir au lieu de faire revivre le Québec constitutionnellement dans la charte fondamentale. Ligne dangereuse pour une population qui a déjà souffert « les enfants de Duplessis ». Fermons les ().
Non, absolument pas, je ne suis prophète de malheur si Mein Kampf renouvelé est la base cachée qui lorgnait la GB sans qu’on le comprenne. La réaction Merkel-Wolfgang dit tout : « no good deal », « out is out ». Ce qui signifie hors de tout doute : d’une part le maître du jeu de l’Euro est désormais l’Allemagne arrogante et, d’autre part, tout État-enfant de l’Euro marchera au pas. Ce sans relations bilatérales avec la GB. Ce sera la diplomatie européenne dans son économie, dans ses rapports de forces militaires aussi. Le produit est simple, qui de ces-dits-États se risquera quand l’Allemagne croit avoir fait sa part en réunissant Berlin-Est d’abord, reforgeant l’Euro ensuite. Condamnant la Russie par le bras des autres. Constatant l’échec diplomatique-Obama quand un souverain économique s’affirme, le poids financier sera réel si la GB devenait en soi une crique doublée de risque d’implosion. L’intérêt de ce prisme de consommation ne bougera, l’Angleterre n’ayant plus rien à céder. Le prisme est incontestable quand l’Amérique reste impassible. Ce, malgré la dangereuse passation de main de la France. Comment mesurer des poches d’interventions militaires allemandes-dites européennes, par l’Afrique, pour contracter la pression des investissements chinois ?
Je suis à l’époque où je vivais à Gland (Sweis). De Genève-Vaud étant l’accès instantané aux frontières ouvertes de Schengen, cela est vécu par ma famille immédiate. Enfants scolarisés en France, loisirs helvétiques. L’épouse à l’époque faisait son marché chez Lidl-Carrefour. J’étais sur le train vers Bad Doberan (G8-Allemagne), eux vers le carnaval de Venise. J’ai ainsi par un pic de curiosité eu un accès privilégié, il me fallait savoir ce qui s’était passé en réalité dans la pensée républicaine de mon pays de naissance. Surprenante correspondance diplomatique de l’entre-deux-guerres. J’ai les yeux ouverts sur une dimension qui ne nous a jamais été enseignée, nous étions proches de la métamorphose. La Genève Internationale naissante, Haïti n’était un outsider de la haute diplomatie internationale qui se voulait globale avec les Nations-Unies par la suite. Euro voulait donc dire quelque chose pour nous quand la Berne se la refusa même par Schengen. Les Toblerrones sont restés. Vint ce grand discours européen régénéré que voulait Denis de Rougemont dit l’Européen, puis rien. La valeur.
Deux événements devaient m’instruire autrement à l’époque. H Pfieffer et la vidéo d’une unité de fantassins allemands. Pfieffer est Est-Allemand et vivait en Suisse depuis les premières aubes de la défaite nazie. Missionnaire adventiste en Sierra-Leone, donc tempéré par déduction, HP piqua une crise de colère à Berne quand l’Ambassade Américaine lui refusa l’accès parce que sans rdv. Il ne comprenait pourquoi lui Allemand, était si obligé pour l’obtention d’un visa américain, pour aller voir son fils médecin. Tandis que moi, Canadien, je ne souffrais de cette obligation. L’autre événement sans lien, est très révélateur. Un instructeur allemand motivait ses fantassins à l’entrainement, par l’évocation d’une attaque fictive de l’armée allemande dans le Bronx. En prime : têtes [Black] pour les Heckenschützen (sniper). Un Juif s’est-il révolté contre ce prisme du néonazisme, je ne sais le dire. Berlin s’arrangea, étouffa rapidement le scandale. Qui se le rappelle en 2016 si ce n’est Israël la cible ? Qui in fact, certifie que l’Amérique a pris note en 2007 quand DC a ignoré la menace du 9/11 ? J’aime aussi à rappeler ce correspondant onusien (Der Speigel) qui se plaint : « nous sommes devenus que des petits Allemands buveurs de bière, sans fierté ». Quand Ella Cerfontaine produit le film Bye Bye l’Euro qui considère une France perdue sans monnaie, et Varsovie dans cette notion d’inquiétude de Mein Kampf à l’esprit von Bäcker ?
Gdansk est-elle désormais vulnérable ? Récupérable par cette Allemagne von Bäcker ? Sous le nez de l’ambitieuse Russie du duo-Poutine-Medvedev ? Quel désaccord à Londres, en pleine indifférence [Yalta] insensée après la WWII ? Récupérons alors Bonaparte que la France régénère, tout paradoxe est sujet de faisabilité. Sur les Ambassadeurs, Le Monde selon Napoléon, P.27, para.2 : « La première qualité qu’exige le caractère de représentant d’une nation, c’est de ne pas voir comme dans le pays où l’on est, mais comme on voit dans le pays que l’on représente ». Point (2) d’une diplomatie française après l’épistolaire-Montesquieu des Lettres persanes. Plus explicite encore pour le chercheur, la notion de « Censure » P.83 de l’ouvrage. La création de la librairie et de l’imprimerie en 1810 stipule : « Les questions que doit se faire le directeur…. : l’ouvrage est-il obscène, et sa publication serait-elle contraire aux règles de la police municipale ? 2. L’ouvrage a-t-il pour but de réveiller les passions, de former des factions ou de semer des troubles dans l’intérieur ». Cela a valu pour nous Haïtiens, la disparition de mémoires sur la déshumanisation des Noirs par le Cn, car cachés pour ne sensibiliser le nouveau Français issu de la révolution de 1789. La France s’est-elle réellement débarrasser de l’esprit du code-napoléonien ? Duvalier a-t-il voulu singer Napo, en faisant la même chose ? Cerfontaine a-t-elle été victime, en rompant pour cause de censure ?
Primo, regardons alors la frontière européenne par Londres, dans les yeux prophétiques de Napoléon en politique intérieure. « Aimer, je ne sais trop ce que cela veut dire en politique ». D’où, nouvel intérêt-allemand : British n’est Deutsch. Donc, permissivité londonienne interprétée par le-Paris-des-lèses-majesté, incompatibilité qui étouffe Londres. Deuxio par Lisbonne-assisté qui ne fera autre qu’obtempérer. Quand il faut agir, la relativité temps-circonstance compte. Comme pour la bataille de Crète 1941-1945, [late but job-done].
Brexit. Voyons De Gaulle dans la relativité des intérêts vitaux : « solidaires dans la tempête, indépendant par temps calme ». Troisième théorème Franco-diplomate. C’est peut-être l’axe le plus important qui camoufle après la WWII la faiblesse de la France qui contrairement à ce que Napoléon croyait avoir laissé en héritage, pressentiment exprimé ainsi « je laisserai la France puissante et prospère » (P.253, para.6). En outre, avec Hitler la France s’est redécouverte ne mettant tous les œufs dans le même panier en embrassant en partie le Führer et, Churchill par défaut de l’autre bras. Avec tout ce que est su du dangereux Préfet de France indexé à l’époque de la garde Pétain. Napo : « contraire aux règles de la police municipale ».
Ce qui signifie, sachant sa petitesse, le mécanisme installé depuis Napoléon. Faire semblant d’être grand en attaquant les faibles, mais s’appuyer sur d’autres pour négocier la défense, mesquinerie totale de l’égoïsme dangereux. C’est exactement ce qui se passe actuellement avec la sortie de Londres de l’Euro. Adieu Delors. Paris est découverte et à découvert par rapport à Berlin qui forcera bientôt le choix des camps. Déjà Francis Gutmann (Ambassadeur de la France et président du Club des Vingt donne le ton au grand dam de l’ami américain. Les Échos publient la réaction-Gutmann : « La France doit renouer avec la Russie » (23/06). « La politique française vis-à-vis de la Russie n’a pas à être pro-russe ou anti-russe, elle doit correspondre à l’intérêt de la France et de l’Europe ». Opportuniste séculaire la France renie ses conventions et préconise la fin des sanctions. Basta l’OTAN ! Temps calme ou… ?
Alors adieu Delors. Diplomate ou politicien d’une certaine forme subtile d’élargissement du territoire français par la ruse ? La chronique est avant tout diplomatique mais de société aussi. La globalité est un attribut de la diplomatie et la politique, celui de la société. L’interrogation Delors est alors incontournable. Si ce français a opéré une percée politique différente des guerres-expansionnistes-bonapartistes, c’est que la 5ième République se fit solidaire pour un objectif que nous appelons à Port-au-Prince : « percée louverturienne ». L’Euro-solidaire s’est donc fait aux dépens de la diplomatie globale pour un fonctionnalisme politique. Lequel était devenu un fonctionnarisme-budgétivore. Nous ne sommes eurosceptiques mais des assises de la diplomatie, il nous faut donc la matière. Nous ne sommes anti-rassemblement car ne faisons dans cette pratique, mais de la diplomatie et de ses conventions. Cela donne ce que vous constatez à Londres. Non pas le spa-caustique du oui/non post-référendaire. Mais, à l’Ambassade de l’Équateur où Julian Assange est hébergé sur le territoire selon les conventions. Rétablir Londres ainsi c’est renforcer la diplomatie. C’est exactement là où, même la presse internationale a péché en voulant garder le Brexin dans les nouvelles projections, par la faute de l’assassinat de la députée Jo. La presse internationale, comme des ambassadeurs selon la définition de Napoléon, a commis cette erreur de quitter son statut pour celui de guichet politique-européen. C’est une erreur en soi. Car le Brexit est en réalité une récupération de souveraineté qui n’a pour conséquence que de nouveaux développements diplomatiques perdus en politique partisane-de-mein-kampf. Le Canada n’est-il pas souverain-ami des U.S. avec qui il traite du Bois-d’œuvre, du Blé roux de diplomatie, d’ALENA !
Trudeau doit saisir rapidement la portée des événements par ce que nous disions il y a fort peu. Quand je parlais de Trudeau Prince par cette relation de la Couronne et par extension, Dion le Fou du Roi. Le 15/05/2008, j’ai signé l’article Dion a-t-il manqué un point, sur le Réseau HEM.ca [Qui de Dion et nous autres citoyens, aurait manqué un point quand on a l’impression que le chef du PLC est un patch en attendant l’arrivée d’un vrai chef]. L’essence disait ceci : [Le parti est un bon parti, non moins bon que les Conservateurs du Canada ou le NPD, mais il éprouve beaucoup de mal redémarrer avec Dion comme chef]. Dion sans le vouloir pour certains adversaires, aurait réussi à rehausser le standard de l’Université du PLC qui allait suggérer la chute de Harper [instrumentée par sa mesquinerie politique personnelle]. Dion stratège oui, mais leader non, se confirme jusqu’ici. Je ne suis pour autant de PLC ni politicien, mais journaliste-écrivain. Chronique personnelle bâtie sur un observatoire. Nationaliste, telle était ma position éditoriale dans l’article Un appui pour gouverner, peut-on s’engager (même Réseau, le 5/10/2007). [Le gouvernement en place n’est probablement pas le meilleur de l’histoire du Canada mais, cela ne fait pas de lui non plus un gouvernement défavorisé. Les uns étaient plus faibles, les autres étaient sans conteste peu intéressés, et d’autres encore, peu représentatifs. L’arithmétique politique canadienne a fait de Stephen Harper le Premier Ministre du pays]. Ce n’est du fanatisme mais ce nationalisme-réalisme, tel le regard serein British nécessaire dans cette crise européenne prévisible. Je crois aujourd’hui, Dion le Fou du Roi, plus que jamais ne peut partir en plein ouvrage. Ce serait une erreur canadienne qui nous coûterait si chère. L’interface canadienne de Test of Global Governance ne peut trouver sa forge que dans cette cacophonie qui effraie. Ce clin d’œil vaut une analyse pour France effrayée, car nous en parlions depuis Les enfants de Sarkozy-2008. J’ai alors soutenu la vision européenne par Sarkozy l’ombre d’un géant qui part. Puis, l’incapacité Hollande dans (Sarkozy) Le président a besoin d’un coup de pouce. Laquelle prédiction que l’on retrouve dans BREXIT : à quoi sert le défilé de personnalités politiques à l’Élysée ? [Le Point/AFP modifié le 25/06/2016, publié-25/06/2016]. « Le président de la République a écouté les propositions des personnalités de l’opposition et de la majorité. Des entretiens à l’utilité discutable ». « Ainsi de Nicolas Sarkozy qui a, à la sortie, a jugé pour sa part “vital” que la France prenne “une initiative très forte” en faveur d’un nouveau traité européen ». Oh Napoléon sur Jeanne d’Arc, P.196, Le Monde selon Napoléon : « unie, la nation française n’a jamais été vaincue ».
dan@danalbertini.info
COMPRENDUM DU RÉTRO-VIRUS
Du Brexit à l’envie Russe : la Nation est-elle si désunie, soit par les ambitions politiques nationales d’une part avec Hollande-Sarkozy-Le Pen, soit de Leadership partisan Sarkozy-Juppé–Bayrou, soit d’intégration Nicolas-Marine-Rama, pour finir et non sans moindre mesure, l’obsession clanique Le Pen contre Le Pen contre Le Pen.
Ou, si unie par la peur du vide de toute caisse de résonance. Gutmann du Club des Vingt ?
L’on ne peut que déduire l’association de politiciens ou de penseurs tels que Gutmann qui propose. Une instrumentation contre la Grand-Bretagne qui exerce elle-même sa souveraineté là où l’Allemagne dans cette Euro, poursuivait en État souverain, l’Italie, pour cause de reproches adressés sur la base des suites de la Deuxième guerre mondiale. Quand en 2015 on réhabilite Napoléon et le Bonapartiste en soi dans la pensée politique française. Le Monde selon Napoléon, P.163 : « la Guerre ». « La guerre ne s’apprend qu’en allant au feu », qui s’instrumente dans « La guerre est un singulier art. Je vous assure que j’ai livré soixante batailles. Eh bien, je n’ai rien appris que je ne susse à la première ». En livrant la 12ième bataille, il savait donc que « la guerre est un fléau plus terrible pour les peuples que la famine, la peste et la détresse ». Et, la monstruosité de la plus que 60ième qui se renouvelle en France avec laquelle elle repart en Afrique sous prétexte d’aider, ou de guerre contre le terrorisme, Napoléon dit : « la guerre justifie tout », « la guerre doit nourrir la guerre ». Et, quand en P.165, chap. H, l’auteur décrit Hannibal « Général carthaginois qui trembler Rome… », il justifie Napoléon par « Hannibal, le plus audacieux de tous, le plus étonnant peut-être, si hardi, si sûr, si large en toute chose… ».
Alors, si l’axe-du-mal Berlin-Paris-Rome se renouvelle pour dominer l’Europe contre les droits souverains Anglais, quelle nouvelle impulsion ? Parce que l’impulsion de la GB était si vitale pour l’assurance de la Turquie que le président Erdogan se retourne en non-arrogance face au président Poutine dans l’affaire du chasseur russe abattu. Ce qui serait pour la Turquie comme pour la Pologne, si ce n’est une peur allemande c’est une peur russe, récurrente.
À moins d’avoir fait la même chose avec ses moteurs de la RAF, la GB n’a pas à se servir de remords sur un plan truqué de voitures allemandes. L’humeur British nous va mieux que « gute nacht » militaire, nous endormir et se réveiller Goethe par données mentales trafiquées en aliénation. Ce besoin d’être Juif prouve pourquoi se méfier de l’Allemand prussien ou des émoluments du Code noir déshumanisant et antisémite (art.I-III).
Le Brexit est un espoir renouvelé pour tout État souverain, le Canada ne peut le craindre.