L’EMIGRE
Comme l’oiseau migrateur n’ayant pour richesse Que l’?lan vital et la force de ses ailes Le migrant quitte son toit fuyant la d?tresse Le c?ur palpitant, moins confiant que l’hirondelle D’o? qu’il vienne au del? de mers ou de d?serts Le chemin de l’exil est parsem? d’?cueils Rescap? de guerre ou enfant de la mis?re La terre promise est le pays qui l’accueille. Il blondit ses cheveux, se peint les yeux d’azur Masque son accent et d?guise son allure…