Entre (), Si l’on compare sur la balance des équivalences, dans le commerce, un gramme de sucre mettrait l’aiguille à zéro face au plomb du même poids. Le volume varie, c’est logique. Transportons-nous alors plus loin mais sur l’axe de la politique. Comment évaluer un sénateur de la République ? La mesure serait-elle le sénateur ou celui-ci serait-il la balance universelle ? Alors, le dossier de la réforme agraire entre les mains du président de la commission sénatoriale impliquée mesure-t-il le même poids que celui des affaires étrangères et conséquemment celui des collectivités territoriales entre des mains assermentées ? Si le sénateur serait par contre la balance, combien de gramme de ceci équivaudrait à un volume de cela ? Notice, nous sommes dans un pays où la balance de la défunte HASCO était truquée, la marmite de la marchande enfoncée sur la denrée. Fermons les ()
Les sciences comptables ont toujours enseigné une certaine notion du droit, la fiscalité en soi l’y obligeait. Mais, beaucoup plus profond, la question du commerce l’impose de tout son poids, le besoin de légiférer en matière de légalité et d’illégalité est international. La considération de ce que l’on appelle le Grey Market l’illustre si bien que l’OMC trouvera son chapitre sur les pénalités en terme quantitatif. Le commerce dans la dénomination des substances interdites comptabilise non seulement les stocks, mais les valeurs dans les courants monétaires. Le mot produit se trouvait donc chez les comptables de la section de la police, avec des inscriptions en rouge et des inscriptions en noir. Les drogues comme les produits du cannabis s’y trouvaient dans cette rubrique. Elles ne figurent pourtant chez le fiscaliste dans le domaine des affaires et ni dans le domaine des gains du citoyen. La Colombie avait toujours eu cette velléité bien avant Escobar, Elle vient de produire Cartagena au Sommet, le Sud demande carrément l’inclusion en noir, du cannabis, chez le fiscaliste. La Colombie par exemple et principalement, pourrait renforcer confortablement sa balance commerciale. Il n’y a pas eu de déclaration commune, Le Nord s’y attendait-il ou, le prochain G-8 sera-t-il mouillé ?
La drogue est-elle comme le nucléaire, une affaire de grand ou de permanent au conseil de sécurité ? C’est-à-dire, quel pays, légalisant par exemple une drogue illicite, provoquerait systématiquement un effet d’entrainement chez les autres et, quel pays, provoquerait alors une pluie de sanctions ? Autrement dit, quel intérêt ou quelle influence pourrait obliger un pays comme les Etats Unis d’Amérique par exemple ? La question n’est pas sans importance pour le Premier Ministre désigné qui a assisté au Sommet des Amériques à la place du président. Elle aura irrité au même degré qu’elle aura créé des espoirs. Ne rentrons pas dans la considération de faux espoirs ou d’espoirs justifiés Nous savons tous que Laurent Lamothe dit faire dans la diplomatie d’affaires. Des rapports de la FDA américaine ont souvent accusé Haïti comme étant sur le parcours du cartel de la drogue. La question se pose donc pour les autorités de la fiscalité haïtienne : anticiper sur la formation comme un visionnaire, par la voie Sud-Sud, ou conserver le statut quo, puisque le droit de passage du commerce illégal rapporterait plus gros, surtout à des portefeuilles particuliers (affaire Jacques Kétan).
Pourquoi soulever la question Soulever la question n’est nécessairement pas y répondre, certes. Mais, le Directeur Général, en l’occurrence Jacques Nixon Myrthil n’avait-il pas étudié le dossier de l’AIEA en rapport au statut de la République d’Haïti dans le rang des PMA ! Quelle est donc la position d’Haïti dans ce dossier ? Il serait même diplomatiquement imprudent de croire que cette question ne serait soulevée au prochain Sommet du G-8 et plus loin au G-20. Si, hypothétiquement, le Sud forçait la note cette fois-ci, encore une fois, quel courant Haïti suivrait-elle avec Lamothe Premier Ministre ?
Qui est donc le sénateur qui préside une telle commission ? Qui est donc le fiscaliste qui y est attaché ? Que serait-donc nos cultivateurs dans un tel contexte ?
La question n’est pour nous de choisir ou de se refuser pour une telle légalisation, nous avons nos convictions personnelles. Nous considérons tout simplement le puissant lobby du tabac et les effets néfastes de la nicotine sur la santé et sur les coûts en soins de santé. Haïti produit-elle du tabac ? Les jours prochains nous diront s’il y a eu réellement échec au Nord et si le Sud campe un nouveau produit phare. Il serait peut-être intéressant de consulter le travail des analystes informatiques du fisc haïtien.