DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIETE, Par Dan Albertini
Entre (), Wall Street se prépare à vivre une chaleur estivale intense. Impossible de renforcer les tiroirs caisses, le citoyen devient la cible. Le maire Finch ira pour une pénalisation du citoyen sous le couvert du règlement anti blight. Meriden devra trouver de l’argent pour alimenter sa jeunesse, dans les rues. Washington aura dépensé dans une guerre d’influence inutile contre la Russie. L’immigration est encore une plaie ouverte, le Trésor publique en collecte de façon illégale. La protection des familles n’est assurée, des snippers fous, tuent sur les campus. La présidence se gave de Chardonnet dans un gala annuel. L’Egypte encaisse de l’aide militaire mais, tue le Musulman. Regardez Sén. Murphy, quelle victoire ! Fin de ().
Un avant-goût de victoire – Y a-t-il un sénateur haïtien qui siège malgré l’expiration de son mandat ? À une telle question, un NON catégorique. Sinon Sén. Desras aurait dû choisir entre anticonstitutionnel, illégal et gestion politique de la Constitution. Pourquoi cette interrogation inappropriée ? Bien, parce que le sénateur Benoît a définitivement perdu son crédit, au même titre que les frères Lambert. Ils n’ont plus de siège certes, tandis que Benoit siège encore sans crédit. On pourrait malgré tout extrapoler. Son passage au Congrès à Washington, à la manière d’un Jean Conzé, a fait de lui un traître qui profite de la rémunération d’un pays trahit. Cela paraît confus en effet. Mais de ce fait le Sénat est dysfonctionnel. Dans la technicalité aussi, puisqu’il lui manque le 1/3, si ce n’est l’audace de ces nouveaux favorisés du budget. Car, c’est conséquemment la loi du silence ou la loi Martelly dans le débat républicain. L’ONU en sus.
Il est indéniable, l’avant-goût de victoire de la présidence est un arrière goût de défaite chez Desras. Martelly a réussi à se loger profondément dans son statut légal tandis qu’il a placé en situation de KO technique,le président du Sénat. Desras a échoué avec le Parlement sur les rives de l’inconséquence. Echec au Roi, il n’y a plus de quorum réel pour le fonctionnement du Sénat. Où est le 1/3 ? Toute étude sérieuse est désormais soit retardée aux prochaines élections, soit inconstante ou du moins de gestion politique de la Constitution. Chaque sénateur qui encaisse le chèque est, soit inconstant, soit inquiété car dysfonctionnel. Il se fait alors complice des dépenses folles du gouvernement ou, de n’importe quelle autre situation de corruption. La diplomatie étrangère présente au pays est aussi coupable de cette complicité par ses déclarations dilatoires sur un agenda électoral politique. L’intelligence est absente.
Pourquoi Desras aurait joué complice – Existerait-il un lien occulte d’initié qui associe Desras au Président ? C’est la seule interrogation justifiée que nous pouvons évoquer. Le Sénat n’a pas protégé la République, du Président. Celui-ci le fera sentir de plus en plus, d’ici la fin de son mandat car il a réussi à filer une partition personnelle, à l’imposer même. Question. Est-ce un creuset qui nous retardera ?
La formule Poutine-Medvedev – Le contrôle de la toile des télécommunications, un indice d’une victoire à venir. Le pays est à la merci du clan de la présidence par manque de génie au Sénat qui n’a su se démontrer rassembleur ni avant-gardiste à même ses commissions. Plus d’une source fiable nous permettent de croire à la remise en service des bons offices de l’ancien concepteur du SMS-828, lui-même détenteur d’un brevet canadien sur la téléphonie sans fil. Jean Fombrun Geoffrion serait-il actif au bureau du PM ? Pourquoi, quand ce dernier serait le patron direct du transport des communications. Un expert indépendant nous a confirmé le fait que le CONATEL serait totalement désarmé en matière de gestion démocratique des axes de communications. << la Charte – (g),veiller à l’application des prescriptions de la Loi sur les télécommunications ainsi que des normes et caractéristiques établies dans le cadre de la réglementation des différents services; (j), participer à tous projets de traités, de conventions ou d’accords internationaux en rapport avec les télécommunications >>. Mais la Direction de l’institution serait acquise à la présidence. Il y aurait ainsi un spectre model NSA (américain) qui intercepterait toute communication, dont celles de l’opposition. Les faits suggèrent que le duo Martelly-Lamothe se serait érigé en émule pour déclasser le modèle Aristide-Préval.
Les municipalités ne répondront pas – L’annonce de lancement d’un parti politique des Duvalier à Jacmel est peut-être en soi, un signe révélateur. Les articles qui évoquaient l’importance des municipalités ont probablement attiré l’attention sur la véritable interprétation, sur la sensibilité et sur l’enjeu des prochaines élections municipales. Alors, Duvalier peut-il cristalliser la politique des exécutifs locaux au point de gêner l’action politique de Martelly ? Poser la question est loin d’y répondre. Sa stratégie se réduit-elle à la diversion judiciaire ? Car, si oui, ce serait avant tout la traduction d’inquiétudes, plutôt de consistance politique face à Martelly-Lamothe. Plus loin encore, Dr. JBA, Ph.D, ce serait le seul indice de réponse réel d’une opposition mais tout à fait personnelle, orchestrée par l’ancien président Jean-Bertrand Aristide. L’affaire ferait plutôt dans le marché des auditoires. Si la population suit en effet l’effet Ph.D de docteur Aristide, la mode frivole pourrait occasionnellement contrer la formule au pouvoir, mais jusqu’où ? Quand JBA ne serait jamais approuvé comme PM d’un quelconque gouvernement tandis qu’il n’a aucune influence sur l’action municipale. Le Parlement a ainsi échoué sur l’axe municipal. Une fois de plus Desras n’est pas ce rassembleur attendu, ni cet expert préconisé par la présentation de l’institution. Quel serait l’avis d’une opinion experte par rapport à une opinion avisé en Haïti ? Elargissons encore plus, du citoyen ordinaire ? Si au moins deux d’entre elles ne se concordent au pays, c’est peut-être là, la démonstration d’un écart majeur dans la compréhension de l’action politique citoyenne, en matière de compétence au pays. Référons-nous à cet ancien parlementaire du passé qu’est devenu le ministre du MAEC.
Duly Brutus n’est une garantie – La République Dominicaine devient de plus en plus une occasion de chute totale pour l’île. Duly Brutus ne saura garantir les bailleurs de fonds sur les élections honnêtes, car ne possédant aucune expertise en la matière. Plus, la RD est ce dossier sensible qui n’appartient à l’Etat Haïtien mais aux organisations internationales, tant dans l’action, que dans les expertises. Alors, si les bailleurs internationaux et entrepreneurs trouvent leur avantage dans une formule gagnante sans trop laisser d’empreinte, il y a fort à parier que le scénario Bush-Gore en 2001, sera un doux souvenir par devant la manipulation politique en orchestration à Port-au-Prince. C’est comme si l’émule de Martelly signait d’ores et déjà une victoire. Alors, le prix de la victoire sera-t-il celui de l’opposition ou, du pays en entier ?