​Jan Eliasson le Secrétaire général adjoint, appelle les signataires de paix au Mali à renoncer à toutes formes d'actions violentes. ​

​Lors de la réunion ministérielle consultative sur le processus de paix au Mali, qui s’est tenu à New York le 1er octobre, le Secrétaire général adjoint a rappelé que la présence de responsables de haut niveau témoigne de l’attachement de la communauté internationale à la paix et la stabilité dans ce pays. Il a tenu à souligner le dévouement du président Ibrahim Boubacar Keita à la cause de la paix. En juin dernier, à Johannesburg, en marge du sommet de l’Union africaine, le président Keita avait promis de tout faire pour encourager l’ensemble des parties, et en particulier la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), à ratifier l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
 
Mr. Eliasson a également tenu à saluer l’engagement historique des mouvements politico-militaires, notamment la CMA et la Plateforme qui, en adhérant à l’Accord pour la paix et la réconciliation, ont posé les jalons du retour à une paix durable dans les régions du nord. Selon lui, cet accord est l’aboutissement d’un long processus et de l’engagement constant des acteurs régionaux dans ce processus. Le Mali a enregistré des progrès considérables grâce à la détermination du peuple malien, qui est resté fidèle, malgré les épreuves, à ses valeurs de tolérance et de dignité. Il a réitéré que tous les participants se devaient d’être à la hauteur des attentes et honorer la confiance que le peuple malien a placée en la Communauté internationale.
L’Organisation des Nations Unies est déterminée à œuvrer à vos côtés pour rattraper le temps perdu ces derniers mois et progresser dans l’application de l’Accord,” a-t-il rappelé.
 
Célhia de Lavarène, Octobre 2015