Entre (). Nous mettrions le sénateur Murphy du Connecticut au défi de faire mieux que son score actuel, gageons qu’il ne le saurait. S’il apprend à se servir du mécanisme, il ne lui a pas été enseigné comment penser, créer, régénérer. LieEntre (). Nous mettrions le sénateur Murphy du Connecticut au défi de faire mieux que son score actuel, gageons qu’il ne le saurait. S’il apprend à se servir du mécanisme, il ne lui a pas été enseigné comment penser, créer, régénérer. Lieberman serait parti avec la machine de guerre déjà en lambeau. Plus de diplomatie près du Potomak. Fermons les ().
Le premier coût, les Démocrates démunis
La décision du Président Barack Obama de ne se comporter en politicien dans son pays, mais qui a cru devoir jouer au diplomate pour se faire valoir, va coûter cher aux Démocrates. Ils risquent de plus en plus gros face à l’opinion publique, au fil du temps et de la proximité du renouvellement. La promesse diplomatique était non seulement électoraliste et piétinée, sinon mensongère. Il y a eu Benghazi, il a encore Le Caire. Il vient de surgir un nouveau spectre, la Crimée. Où étaient les stratèges et analystes, de cette administration, pour ne pas avoir su prévenir ? Le président a-t-il cru devoir tout faire lui-même pour se projeter intelligent ? Il en a tout l’air en préparant ses valises.
Le couvre-feu sur le mariage hétéro
Le Président est arrivé depuis peu avec un faux prétexte pour créer la divergence sur son échec personnel à travers huit ans d’administration en conclusion prématurée. Mariage pour tous avec option d’imposer ce point de vue à travers le monde. La simple analyse politique nous impose alors une double interrogation. D’abord, le président Obama cache-t-il son homosexualité ? Se sentant coupable au point de forcer l’humanité de l’homme à changer d’orientation ? Et de deux, ce faux débat cacherait-il une monstruosité, par exemple quelque chose d’encore plus grave que ces écoutes électroniques politiques antidémocratiques ? Incapable, après Hilary, c’est Kerry au timon des échecs diplomatiques. Tout ça pour biaiser de son couvre-feu sur les mariages hétéros ? Mais en attendant, l’Amérique patine d’inconfort, d’incompétence, promettant monts et merveilles à des pays étrangers. Poutine !
Qui est réellement Obama ?
D’abord, Obama obéit à une règle américaine de la vedette politique. Qui n’a encore fumé du pot illégal chez les politiciens américains ? C’est devenu une fierté. Comprenons que la loi condamne l’acquisition illégale de drogues, ainsi que la vente illégale. De qui tous ces politiciens se sont-ils approvisionnés ? Doit-on comprendre que violer la loi pour jouer à la vedette est devenu une vertu politique ? Pour des gens qui prétendre servir d’exemple ! Poutine l’a vite compris. Et à ce titre, rien, absolument rien ne peut rétablir le crédit de la diplomatie américaine, à moins d’une guerre cruelle. Où, la force américaine surpasserait. Il faudrait sans compter la Chine. Ce qui n’est de mise chez l’Ombre Jaune trop avancée.
L’échec de la démarche iraquienne. La chute du projet Afghanistan. La déception de la Géorgie. La perte de la Crimée. L’exemple de la NRA. La faillite sur Jérusalem. L’impuissance tibétaine. La peur de l’Europe. La seule action qui resterait à Obama ce serait donc la guerre. Une guerre coûteuse contre la Russie, mais tellement incertaine et ruineuse.
La honte de Kerry est insurmontable
Nous avons pris l’habitude de nous laisser diriger par des inconnus. Prenons par exemple le nouveau ministre Brutus aux Affaires Etrangères à Port-au-Prince. Quelle honneur de se dire fréquentant occasionnellement l’entourage de Kerry à Washington. L’INAGHEI en serait fière d’annoncer une coopération ramenant régulièrement un vieil outil usé du Sénat américain comme panéliste expert. Lamothe aurait récupéré à lui tout seul et le président Martelly suivrait comme tout vieux routinier du compas. Nuance, Kerry aurait vécu des expériences hors de notre portée certes, faute de moyens. Mais, non d’intelligence, sinon l’affaire Snowden n’en serait.
Quelle serait alors la considération par rapport à Lavrov, dans le même bassin ? Si ce n’est la considération vivement suggérée par exemple par la cour à Baird, Lavrov serait d’un ancien empire. Rajoutons, qui a su se relever. Mais qui avait su gérer une partie du monde en partage, il ne faut s’en éloigner de cette compréhension.
Poursuivons, un constat peu rassurant. L’Amérique y compris le Canada modèle Harper, viennent de s’écraser par devant une profonde méconnaissance de la Présidence russe et surtout de son interlocuteur officiel, Lavrov. Kerry jurera par tous les dieux déchus d’Athènes qu’il ne convaincra sur ses capacités. Condoleezza Rice dans son analyse post 11 septembre sur les anciens secrétaires d’état américains, surtout dans la logique de la perte de la Chine, démontre minimalement une certaine capacité de recul. Gageons que Kerry ne sera jugé intelligent par son successeur. Obama en est exactement là, renfermé dans son propre piège d’amateur. Refusant de faire de la politique sur son terrain, parce qu’il s’agit en fait de défendre les Noirs contre une nouvelle forme de ségrégation raciale partielle. Mais, il s’improvise diplomate ailleurs pour mieux se fermer les yeux et, perd.
Si l’Europe a tant à se reprocher, en feignant de supporter Washington, il ne faudrait surtout pas pour l’observateur de perdre de vue cette fragile mosaïque avec une France sous influence grandissante du FN changeant de tactique, passant par les exécutifs locaux pour désamorcer l’influence républicaine des vieux partis dépassés mais s’agrippant à un pourvoir central par défaut et par peur du vide. Petite parenthèse que je soulève personnellement dans la conscience politique de l’opposition en Haïti, car l’équation de la maitrise des exécutifs locaux est infaillible, pour atteindre le pouvoir central réel et pour longtemps.
Revenons à l’Europe morcelée mais toute aussi muselée par le fossé numérique qui se vérifie à même l’EBU, ce n’est pas de l’asymétrie mais de la fragilité à l’état brut. Poutine ne saurait rester indifférent, comme le fait Obama dans le dossier de la réforme fédérale sur l’immigration aux Etats-Unis. C’est déjà là un poids lourd dans les pieds de Kerry face à Lavrov libre d’envahir sur demande, car les accusations lui facilitent désormais la tâche. Les sanctions de poulaillers aussi.
La tentative de manipulation des Européens ne sera jamais salutaire pour le président Obama qui se démontre de plus en plus peureux. Des alliés, qu’il tente de manipuler pour se chercher un faux mandat de guerre mondiale alors qu’il n’a le courage de se la faire de par lui-même. Encore une fois, échec de la diplomatie pour la voie des bottes militaires. Mais Poutine.
Qui est réellement Poutine ?
Y répondre c’est d’abord répondre à la même question sur Obama. En fouillant dans les biographies de Poutine, un fait peut surprendre. La passation de pouvoir lors du départ de Boris Eltsine. C’est déjà une raison valable pour Poutine de se réarmer par rapport à la puissante Chine qui constituera sa première adversité régionale moderne croissante. Ignorer ce fait c’est errer singulièrement. Une défaite en 90-91, l’exemple de l’Allemagne et plus encore. Poutine se veut plus réaliste que McCain à Washington ou Murphy de la Commission sur les affaires étrangères. Ce n’est pas un jeu d’enfant qui se joue. Ni une invitation de Boisclair à la communauté gai de New York à la Délégation Générale du Québec comme le dénonce un haut fonctionnaire de l’institution. Obama aurait-il été du nombre ? Non !
Revenons à Obama sujet. Rien de diplomatique pour quelqu’un qui croit avoir l’art de convaincre. Le scénario du pire l’a consumé et largué, dans un processus de ‘’paix’’ plus que ½ centenaire où, Israël le voit de plus en plus comme ne répondant à son Dieu. Et, les Palestiniens, comme l’adversaire pervers qui ment.
Cela a-t-il un soupçon de relations avec la religion ? En apparence non, mais la diplomatie de Poutine offre de plus en plus de garantie, même orthodoxe, au monde religieux dans ses acquis sociaux plus que millénaire. J’aime bien cette interrogation-ci. The Christian Science Monitor Weekly : << how far will he go ? >>. Que signe Howard LaFranchi. En considération ecclésiastique autant en politique, la réponse est, aussi loin que lui permettra ses moyens, grande contraste avec l’URSS. Néanmoins, par l’absurde. (?) << how far America could stay lazy >>. Gageons, une fois de plus Obama n’a de réponse.
Ca n’a rien à voir, mais la même édition du 7 avril offre en page 7, une grande photo de Michèle Ozama avec des élèves de tai chi, en Chine. Regardez la position de la jambe gauche de la femme du président par rapport aux autres participants, il faudrait avoir la tête dure pour ne pas se voir comme on le dit en américain << out of business >>. Curieuse illustration de la maladroite diplomatie américaine qui veut se faire voir. Mais mal.
L’Amérique devrait pourtant comprendre cette influence polaire. Plus la force de l’Ombre Jaune dans les parages de l’Asie se fera croissante, plus la Russie se voudra, de plus en plus forte. Obama ne peut rien, sans complément, contre cette équation diplomatique. L’Ukraine pro-européenne n’a en ce sens rassuré la Russie sur ses intérêts, au contraire. Car, toute force grandissante aurait le même réflexe, pourquoi pas la Chine-Afrique, venir s’y interférer sur l’état faible qu’est l’Ukraine. L’image de celle-ci est à ce jour un gros échec occidental. Remontons vers l’époque où l’empire soviétique se désintégrait en faveur d’une Europe. Elle n’a su gérer, tandis que la Russie de Poutine se montre de plus en plus bonne gestionnaire, en diplomatie, en récupération. L’effet boomerang. Ce sera échec et mat pour Obama qui force de sanctions mal commodes, oblige Poutine vers la justification de la guerre. Sans regret. Pensons, il prétend en confrontation aux Républicains, ne vouloir faire de guerre. Simple analogie avec les immigrants sans papier qu’il déporte massivement, de façon inhumaine, tandis qu’il prétend vouloir leur offrir une meilleure vie ici. Mieux vaut alors être Républicain, préparer l’avenir. A la guerre comme à la guerre.
dan@danalbertini.com
berman serait parti avec la machine de guerre déjà en lambeau. Plus de diplomatie près du Potomak. Fermons les ().
Le premier coût, les Démocrates démunis
La décision du Président Barack Obama de ne se comporter en politicien dans son pays, mais qui a cru devoir jouer au diplomate pour se faire valoir, va coûter cher aux Démocrates. Ils risquent de plus en plus gros face à l’opinion publique, au fil du temps et de la proximité du renouvellement. La promesse diplomatique était non seulement électoraliste et piétinée, sinon mensongère. Il y a eu Benghazi, il a encore Le Caire. Il vient de surgir un nouveau spectre, la Crimée. Où étaient les stratèges et analystes, de cette administration, pour ne pas avoir su prévenir ? Le président a-t-il cru devoir tout faire lui-même pour se projeter intelligent ? Il en a tout l’air en préparant ses valises.
Le couvre-feu sur le mariage hétéro
Le Président est arrivé depuis peu avec un faux prétexte pour créer la divergence sur son échec personnel à travers huit ans d’administration en conclusion prématurée. Mariage pour tous avec option d’imposer ce point de vue à travers le monde. La simple analyse politique nous impose alors une double interrogation. D’abord, le président Obama cache-t-il son homosexualité ? Se sentant coupable au point de forcer l’humanité de l’homme à changer d’orientation ? Et de deux, ce faux débat cacherait-il une monstruosité, par exemple quelque chose d’encore plus grave que ces écoutes électroniques politiques antidémocratiques ? Incapable, après Hilary, c’est Kerry au timon des échecs diplomatiques. Tout ça pour biaiser de son couvre-feu sur les mariages hétéros ? Mais en attendant, l’Amérique patine d’inconfort, d’incompétence, promettant monts et merveilles à des pays étrangers. Poutine !
Qui est réellement Obama ?
D’abord, Obama obéit à une règle américaine de la vedette politique. Qui n’a encore fumé du pot illégal chez les politiciens américains ? C’est devenu une fierté. Comprenons que la loi condamne l’acquisition illégale de drogues, ainsi que la vente illégale. De qui tous ces politiciens se sont-ils approvisionnés ? Doit-on comprendre que violer la loi pour jouer à la vedette est devenu une vertu politique ? Pour des gens qui prétendre servir d’exemple ! Poutine l’a vite compris. Et à ce titre, rien, absolument rien ne peut rétablir le crédit de la diplomatie américaine, à moins d’une guerre cruelle. Où, la force américaine surpasserait. Il faudrait sans compter la Chine. Ce qui n’est de mise chez l’Ombre Jaune trop avancée.
L’échec de la démarche iraquienne. La chute du projet Afghanistan. La déception de la Géorgie. La perte de la Crimée. L’exemple de la NRA. La faillite sur Jérusalem. L’impuissance tibétaine. La peur de l’Europe. La seule action qui resterait à Obama ce serait donc la guerre. Une guerre coûteuse contre la Russie, mais tellement incertaine et ruineuse.
La honte de Kerry est insurmontable
Nous avons pris l’habitude de nous laisser diriger par des inconnus. Prenons par exemple le nouveau ministre Brutus aux Affaires Etrangères à Port-au-Prince. Quelle honneur de se dire fréquentant occasionnellement l’entourage de Kerry à Washington. L’INAGHEI en serait fière d’annoncer une coopération ramenant régulièrement un vieil outil usé du Sénat américain comme panéliste expert. Lamothe aurait récupéré à lui tout seul et le président Martelly suivrait comme tout vieux routinier du compas. Nuance, Kerry aurait vécu des expériences hors de notre portée certes, faute de moyens. Mais, non d’intelligence, sinon l’affaire Snowden n’en serait.
Quelle serait alors la considération par rapport à Lavrov, dans le même bassin ? Si ce n’est la considération vivement suggérée par exemple par la cour à Baird, Lavrov serait d’un ancien empire. Rajoutons, qui a su se relever. Mais qui avait su gérer une partie du monde en partage, il ne faut s’en éloigner de cette compréhension.
Poursuivons, un constat peu rassurant. L’Amérique y compris le Canada modèle Harper, viennent de s’écraser par devant une profonde méconnaissance de la Présidence russe et surtout de son interlocuteur officiel, Lavrov. Kerry jurera par tous les dieux déchus d’Athènes qu’il ne convaincra sur ses capacités. Condoleezza Rice dans son analyse post 11 septembre sur les anciens secrétaires d’état américains, surtout dans la logique de la perte de la Chine, démontre minimalement une certaine capacité de recul. Gageons que Kerry ne sera jugé intelligent par son successeur. Obama en est exactement là, renfermé dans son propre piège d’amateur. Refusant de faire de la politique sur son terrain, parce qu’il s’agit en fait de défendre les Noirs contre une nouvelle forme de ségrégation raciale partielle. Mais, il s’improvise diplomate ailleurs pour mieux se fermer les yeux et, perd.
Si l’Europe a tant à se reprocher, en feignant de supporter Washington, il ne faudrait surtout pas pour l’observateur de perdre de vue cette fragile mosaïque avec une France sous influence grandissante du FN changeant de tactique, passant par les exécutifs locaux pour désamorcer l’influence républicaine des vieux partis dépassés mais s’agrippant à un pourvoir central par défaut et par peur du vide. Petite parenthèse que je soulève personnellement dans la conscience politique de l’opposition en Haïti, car l’équation de la maitrise des exécutifs locaux est infaillible, pour atteindre le pouvoir central réel et pour longtemps.
Revenons à l’Europe morcelée mais toute aussi muselée par le fossé numérique qui se vérifie à même l’EBU, ce n’est pas de l’asymétrie mais de la fragilité à l’état brut. Poutine ne saurait rester indifférent, comme le fait Obama dans le dossier de la réforme fédérale sur l’immigration aux Etats-Unis. C’est déjà là un poids lourd dans les pieds de Kerry face à Lavrov libre d’envahir sur demande, car les accusations lui facilitent désormais la tâche. Les sanctions de poulaillers aussi.
La tentative de manipulation des Européens ne sera jamais salutaire pour le président Obama qui se démontre de plus en plus peureux. Des alliés, qu’il tente de manipuler pour se chercher un faux mandat de guerre mondiale alors qu’il n’a le courage de se la faire de par lui-même. Encore une fois, échec de la diplomatie pour la voie des bottes militaires. Mais Poutine.
Qui est réellement Poutine ?
Y répondre c’est d’abord répondre à la même question sur Obama. En fouillant dans les biographies de Poutine, un fait peut surprendre. La passation de pouvoir lors du départ de Boris Eltsine. C’est déjà une raison valable pour Poutine de se réarmer par rapport à la puissante Chine qui constituera sa première adversité régionale moderne croissante. Ignorer ce fait c’est errer singulièrement. Une défaite en 90-91, l’exemple de l’Allemagne et plus encore. Poutine se veut plus réaliste que McCain à Washington ou Murphy de la Commission sur les affaires étrangères. Ce n’est pas un jeu d’enfant qui se joue. Ni une invitation de Boisclair à la communauté gai de New York à la Délégation Générale du Québec comme le dénonce un haut fonctionnaire de l’institution. Obama aurait-il été du nombre ? Non !
Revenons à Obama sujet. Rien de diplomatique pour quelqu’un qui croit avoir l’art de convaincre. Le scénario du pire l’a consumé et largué, dans un processus de ‘’paix’’ plus que ½ centenaire où, Israël le voit de plus en plus comme ne répondant à son Dieu. Et, les Palestiniens, comme l’adversaire pervers qui ment.
Cela a-t-il un soupçon de relations avec la religion ? En apparence non, mais la diplomatie de Poutine offre de plus en plus de garantie, même orthodoxe, au monde religieux dans ses acquis sociaux plus que millénaire. J’aime bien cette interrogation-ci. The Christian Science Monitor Weekly : << how far will he go ? >>. Que signe Howard LaFranchi. En considération ecclésiastique autant en politique, la réponse est, aussi loin que lui permettra ses moyens, grande contraste avec l’URSS. Néanmoins, par l’absurde. (?) << how far America could stay lazy >>. Gageons, une fois de plus Obama n’a de réponse.
Ca n’a rien à voir, mais la même édition du 7 avril offre en page 7, une grande photo de Michèle Ozama avec des élèves de tai chi, en Chine. Regardez la position de la jambe gauche de la femme du président par rapport aux autres participants, il faudrait avoir la tête dure pour ne pas se voir comme on le dit en américain << out of business >>. Curieuse illustration de la maladroite diplomatie américaine qui veut se faire voir. Mais mal.
L’Amérique devrait pourtant comprendre cette influence polaire. Plus la force de l’Ombre Jaune dans les parages de l’Asie se fera croissante, plus la Russie se voudra, de plus en plus forte. Obama ne peut rien, sans complément, contre cette équation diplomatique. L’Ukraine pro-européenne n’a en ce sens rassuré la Russie sur ses intérêts, au contraire. Car, toute force grandissante aurait le même réflexe, pourquoi pas la Chine-Afrique, venir s’y interférer sur l’état faible qu’est l’Ukraine. L’image de celle-ci est à ce jour un gros échec occidental. Remontons vers l’époque où l’empire soviétique se désintégrait en faveur d’une Europe. Elle n’a su gérer, tandis que la Russie de Poutine se montre de plus en plus bonne gestionnaire, en diplomatie, en récupération. L’effet boomerang. Ce sera échec et mat pour Obama qui force de sanctions mal commodes, oblige Poutine vers la justification de la guerre. Sans regret. Pensons, il prétend en confrontation aux Républicains, ne vouloir faire de guerre. Simple analogie avec les immigrants sans papier qu’il déporte massivement, de façon inhumaine, tandis qu’il prétend vouloir leur offrir une meilleure vie ici. Mieux vaut alors être Républicain, préparer l’avenir. A la guerre comme à la guerre.
dan@danalbertini.com