DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIETE, Par Dan Albertini
LE PAPE EST-IL EN DANGER QUAND IL DÉCIDE
Entre (), Quand le citoyen ordinaire hétéro, après avoir vécu des millénaires avec un panorama social qui garantissait sa reproduction naturelle, aura besoin d’aide à cause d’un forcing politique orienté contre ses droits, l’état lui fournira-t-il de l’aide adaptée pour son équilibre ? En termes clairs, un hétéro frôlant la dépression, (30) millions de cas dépressifs du même genre, une infinité de nouveaux cas, ont-ils droit à la thérapie adaptée qui leur permet de se choisir une vie sans intimidation ? Un cas aurait connu le refus quelque part aux…. Fermons les ().
Contexte. Un journaliste professeur d’université est-il un gestionnaire de l’intemporel parce qu’il a le droit d’expression garantie ? Cependant, où se limite le champ de ses compétences au point de vouloir imposer un choix diplomatique au Vatican, telle est la question qui bouleverserait sa conscience ou son opportunisme.
Voici le titre d’un quotidien montréalais : « BRAS DE FER ENTRE LE VATICAN ET PARIS » sous la plume d’Antoine Char, journaliste professeur. Le quotidien pêche dans les photos de présentation d’abord. Un cliché; hors contexte de pape François, une photo souriante du journaliste Char. Puis, inscrire le Vatican comme le plus petit état dans un contexte de dimension politique, c’est un signe d’ignorance même pour un journaliste professeur d’université. C’est donc dire la grosse Parisienne deviendrait un gigantisme de pouvoir dominateur sur l’état du Vatican. Les mêmes dents changeraient de mâchoire.
Si le Québec feint souvent l’ignorance au point de vouloir être ignare même, c’est pour tenter de faire passer ce qui sera plus tard une lourde arrogance. Une imposition qui pénalisera sous le couvert de la démocratie. Mais du pouvoir en réalité. N’oublions pas la camisole de force des Enfants de Duplessis, lesquels enfants que l’on retrouvera en nombre à St-Jean de Dieu, du fait d’être orphelin et sans défense. Ou, une victime de pédophilie qui ne veut se taire, à qui le répondant veut faire payer la facture pour cacher son identité. Son crime. Combien d’enfants se sont retrouvés sexuellement transformé par le crime du prédateur, et à qui l’on a suggéré d’être d’un autre sexe. L’Église s’y connaît, d’ailleurs le Vatican s’active en tribunal criminel pour juger des religieux coupables à un très haut niveau. Ce pape tente de changer le sens de la vapeur, au même moment, la politique tente de refaire le monde, en pénalisant les droits des hétéros.
Revenons à Char le professeur journaliste censeur. Il serait donc temps d’ouvrir dans la transparence de cet exercice de critiques légères et de contestations biaisées qui cachent l’objectif final qui est l’imposition d’un mode de vie unique et irréversible sous prétexte de droits sociaux individuels. Mais, qui dans la réalité sont intolérants par rapport à un mode de vie différent de la leur. Voulant ainsi que tout le monde leur ressemble. La réponse sera tout simplement non.
Quand Taubira a voulu imposer par un bâillon social sous la forme d’une pression médiatique, le mariage pour tous, elle savait que cela allait se frapper contre certaines règles internationales qui découlent de la souveraineté des états. On ne peut donc parler de son honnêteté sans parler de son incompétence quant à savoir prévoir les nœuds découlant de ce risque à deux volets pour la clientèle prétendue en défense. D’une part, l’état n’avait rien à faire dans la gestion de la spiritualité ni des institutions qui la gèrent. D’autre part, les conséquences non évoquées publiquement sont à plus d’une sphère vocationnelle internationale. À moins que l’esprit colonialiste esclavagiste du défunt Code noir lui eut dominé la pensée en résurgence comme ces édits du roi imposant à tort et à travers, se servant du nom de Dieu, pour casser l’humanité de l’homme. Et, c’est grave. Elle n’osait pourtant pas en ce temps-là, évoquer Cotonou 2010 quand elle se faisait Césaire, tel que je le lui avais souligné en plénière du symposium : soyez Taubira au lieu d’essayer d’être Césaire. Car l’esprit de Cotonou 2010 lui aurait lâché les méninges quand il s’agit de l’Afrique en siège permanent au Conseil de Sécurité des Nations dites pourtant unies. Qui est donc réellement Taubira au fond de ce constat ?
Si nous considérions les vrais aspects cachés dont Barack Obama aurait lui-même succombé à la tentation en voulant agresser la souveraineté de l’Ouganda dans ses choix quand par devant son Congrès, il n’avait aucun poids, absolument aucun poids, pour faire respecter la règle du partage des pouvoirs ! Ne serait-ce pas le cas de dire incompétence ou lâcheté ?
Venons-en au fait quand de plus en plus on enseigne à nos enfants à l’école maintenant, que ne pas être hétéro est une affaire de naissance et qu’il faille accepter cela, en allant jusqu’à faire la promotion du contraire en pleine séance d’apprentissage d’une autre matière. Le Vatican aurait en effet péché en gardant un silence coupable d’avoir couvé longtemps et protégé des prêtres pédophiles, dans l’église même. Le pape a-t-il le droit de comprendre sans se faire accuser par la clientèle adverse ?
Reformulons la question. Un jeune garçon hétéro ou une jeune fille hétéro, abusé(e) sexuellement dans le confessionnal ou ailleurs au couvent, ou en situation politique, est-ce là un fait de naissance ou une victime d’un grave délit dont la pensée pervers du coupable aura pénalisé dans toute sa vie, dans tous ses souvenirs ? Oui le Vatican est coupable et doit dédommager les victimes, et criminaliser les coupables. Voie de conséquences, est-ce là une orientation de la victime ou un risque équivalant du syndrome de Stockholm, les psys nous en diraient plus. Même scénario pour des politiciens pervers pédophiles victimisant des générations, avec un pouvoir de l’état. Que sont les résultats aujourd’hui quand ce monde circule sous la protection du même pouvoir dont il avait abusé la confiance en position d’autorité ?
La décision de Pape François d’aller à l’encontre d’une modernité relative et de ses conséquences, c’est à dire l’impunité des coupables, fera-t-elle de lui un homme en danger ?