Haïti embourbée dans la gestion dominicaine

DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ, Par Dan Albertini
RELATIONS INTERNATIONALES : Haïti embourbée dans la gestion dominicaine

Entre (). La faute de PLO qui enlève la confiance. Ce bulletin de dépôt n’est pas légal sans la version créole de président. La loi électorale ne peut être asymétrique dans son application. Si la faute est imputable à l’un, qu’elle soit individuelle, institutionnelle, la rigueur de la loi réclame l’équité. PLO n’est crédible. Oh le monde. Ce borgne qui le sait. Fermons les ().

Ce qui suit pourrait transpirer une sueur d’évasion patriotique, déguisée en critiques par défaut pour certains. Tandis que l’autre verrait une attaque frontale contre la RD. Ou, les UN plaideront l’insolence de la Gourde dévaluée. Cependant, voilà en bref ce que nous disions. Casimir ministre, il doit carrément demander de mettre ON HOLD le membership de la RD (OEA, CARICOM, UNCRH, OMC, etc.), c’est un acte nazi pur qu’ils ont opéré. De cette émigration allemande là-bas, depuis l’entre deux guerre jusqu’après la fin de la période nazi, la Diplomatie israélienne pourrait peut-être aider en ce sens. Excessif ou, pourquoi ?

La RD a commis des fautes graves en vertu de plus d’une convention internationale.

Commission des Droits de la Personne. Durban 2001 dit : « Sachant que la prohibition de la discrimination raciale, du génocide, du crime d’apartheid… ne souffre aucune dérogation, comme il ressort des obligations découlant des instruments internationaux pertinents relatifs aux droits de l’homme ». « affirmant que le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée…, constituent des violations graves de tous les droits de l’homme et des obstacles à la pleine jouissance de ces droits ainsi qu’une négation…, ».

P.26 : « Nous affirmons la nécessité de mettre fin à l’impunité pour les violations des droits de l’homme et des libertés fondamentales de personnes et de groupes qui sont victimes…, ».

P.84 : « condamnons la persistance et la résurgence du néonazisme, du néofascisme et des idéologies nationalistes prônant la violence et reposant sur les préjugés raciaux ».

P.67 version 2011 : « reconnaissons que les membres de certains groupes ayant une identité culturelle distincte rencontrent des obstacles du fait du jeu complexe de facteurs ethniques, religieux…, demandons aux États de faire disparaître les obstacles que crée l’interaction de tous ces facteurs en adoptant des mesures, des politiques et des programmes visant à éliminer le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée; ».

P.12 : « les États à prendre des mesures spéciales pour que… en particulier les personnes d’ascendance africaine, puissent recourir utilement et sans restriction aux voies de justice ».

Rév. 2009, P.13 : « Réaffirme que toute apologie de la haine nationale, raciale… incitant à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence doit être interdite par la loi, réaffirme en outre que toute propagation d’idées reposant sur la notion de supériorité raciale ou sur la haine, l’incitation à la discrimination ainsi que les actes de violence ou l’incitation à commettre de tels actes doivent être érigées en infractions… conformément aux obligations des États ».

Conf. 2011, P.12 : « Proclamons tous ensemble notre volonté résolue de faire de la lutte contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée, ainsi que de la protection des victimes, une grande priorité pour nos pays ».

La RD à ce stade était condamnable en vertu de toutes les sévérités réclamées par ces Obligations. L’OEA est ainsi donc soumise aux dispositions accessoires qui découlent de la hiérarchie institutionnelle globale, comme à l’OMC les Accords commerciaux doivent y obéir à cette autorité que les états ont déposé aux UN, sans suspensif.

Analyse, observation ou, force de constater, l’ONU est reconnue de par sa charte, comme l’organisation hégémonique mondiale. Elle relègue aux autres, comme subsidiaires ou, se soumettant à sa charte. La question n’est à ce stade de soulever des interrogations sur sa caducité. Par sa formule. Puisque le Conseil de Sécurité est resté tel, à ses débuts. Donc pas d’apprentissage ni de démocratie institutionnelle dans une formule où les pays sont souverains mais la rotation au Conseil, une chasse gardée. La caducité serait d’une dysfonction.

C’est regrettable, cela se passe au moment où Lopez Rodriguez de Jesus semble au régime-silence. Conscient, Pape François révoque la conciliation avec la vieille rhétorique par une vocation. Condamner les portes du régime d’influence, défendre la veuve et l’orphelin contre le système. Mieux faire que les deux tours en fonction à DC, que Ki moon. Sa référence est d’ailleurs, au point de sembler se préparer à rééditer pape Benoit. Se faire remplacer Pape, pape, dit-on en créole. L’affaire des Haïtiens en RD, de la nationalité enlevée par le fait de l’origine, est un assaut de cause à effet. Le contexte trouve sa fertilité à même le gouvernement tèt kalé. Pire, au moment où aux UN, on renouvelle la MINUSTAH en Haïti.

DB n’a rien vu, ni dit, depuis son siège de diplomate à l’OEA. Il est arrivé en titulaire aveugle au MAEHC. L’effet d’un agenda caché est révélé par le CEP. DB. était occupé ailleurs. Casimir pris dans l’étau montréalais, un scandale de documents glissés par Junia Barreau, qui dit-on aurait coûté son poste à une fille Mazile, même agenda mal caché. Nous ne faisons donc dans l’excès, il faut se comprendre aux A.E. Quelle est donc la façon d’agir sans se tirer dans le pied aujourd’hui ? Ça nous prend une intelligence qui brille par son absence.

MAEC. Les successeurs se suivent et ne se ressemblent. Rey, Lamothe, Casimir, Brutus. Ils partagent pourtant en triptyque : l’échec, un agenda caché, l’écart. L’expertise est sans adresse ni domicile chez eux. Échec. Ils ont tous fui le MAE sans y avoir compris le rôle. Agenda caché. Ils ont successivement nourri l’ambition présidentielle sans avoir pigé, ce n’était le bon tremplin. L’écart ressemble à la fuite chez Lamothe et Brutus, l’exutoire chez Casimir et Rey. Reneaud confronte déjà l’échec, camouffle l’agenda, engage l’écart. La gestion dominicaine comme principal indice de son titre boursier. Le MAE-RD est un bourbier pour son homologue haïtien où les successeurs se ressemblent comme des jumeaux maudits. L’avant-veille avait négocié l’exil des coupeurs de cannes en RD au prix de fortunes personnelles. Comme si l’on avait pensé les enterrés là-bas, sans progéniture. Erreur, il y a eu des enfants, beaucoup d’enfants même. Les enfants des marchands de patrie sont aujourd’hui pris avec la descendance refoulée des exilés sucriers. Reneaud ne recevra pas d’enfants nés là-bas. La Constitution dit pourtant que ce sont nos enfants, avec une déclaration de naissance tardive. Non pas par leur faute, mais par la faute de l’État qui n’a jamais su mettre en place un processus d’identification. Alors, le problème se pose ainsi, comme à l’époque de Trujillo.

La notion de l’accent les avait faits massacrer pour non Dominicain. Aujourd’hui, la même notion de l’accent valeur joue sur un dos inversé. Quand Haïti réfutera la notion d’ADN pour un rejet dominicain, elle ne saura réclamer la même notion pour une identification haïtienne. Ce qui reviendrait à un profilage génétique profond équilibré à Malpasse. L’ONU profiterait en vertu de son article discriminatoire sur la notion de la sécurité régionale, de créer un Darfour Rd-HT équilibré à Malpasse-Jimani. Zone onusienne idem passeport, s’y éterniser, violant la souveraineté de deux États. Miser sur l’île, tel que le voudraient la France, la pensée américaine d’Eugène P. Lyle Jr. Ce n’est pas sans raison que la fondation de Charles de Windsor se rapprochait de Port-au-Prince. Que savons-nous des étrangers ? Où est donc la politique intérieure d’Haïti avec Miky, et, la notion de la sécurité intérieure ?

La CARICOM était consciente, considérant que l’organisation table sur le développement des échanges commerciaux entre les états membres, et, avec le reste du monde. Ce qui constitue dans les faits, une spécialité géo-commerciale découlant de l’OMC, via l’Art. (VI-a) qui l’implique directement aux UN et, par les effets conséquents avec l’OIT. Et, le Point (VI-d) : Autre aspect convergent vers les autres organisations co-existantes, par la notion de solidarité.

L’Art. (VII-1) stipule : « …and without prejudice to any special provisions contained therein, any discrimination on grounds of nationality only shall be prohibited ». En conséquence, l’Art. (VII-1) renforce : « Only Member States possessing the necessary competence with respect to the matters… may take part in the deliberations of COFCOR ». Ainsi, l’Art. (VXVII), table sur la protection environnementale en fonction de l’espèce humaine qui a rapport à l’OHCHR. Considérons la Convention. Durban II. Dit : « Valoriser la clientèle d’origine africaine dans les affaires de l’état ». Ce qui propose des faits à corriger. Des actes discriminatoires à l’égard de cette clientèle. Les États-Unis s’y sont raffinés par Obama, mais depuis Boehner, c’est la guerre ouverte pour l’évincer. L’affaire du professeur ami de Barack Obama, arrêté par la police alors qu’il rentrait chez lui, jusqu’à l’affaire Trayvon Martin, démontrent une tentation de recul évident. L’affaire de la députée italienne noire, insultée par les partisans de l’extrême droite, est encore un indice de l’agression sur Durban II révisé et confirmé en 2011. Considérant ces points critiques cités, la République d’Haïti devait, avait le devoir de réclamer la suspension de la RD, sur une base de discrimination profonde en matière de principe, et sur une base de concept raciste s’assimilant au nazisme prohibé, soutenue par les effet de DURBAN II, révisé en 2009 et confirmé en 2001. La RD est-elle donc protégée par ces forces occultes, d’où notre considération en rapport à cette attitude onusienne qui  nous trouverait insolents, nous jugeant tiers.

La présidence avec Miky de son côté, demeure inflexible sur ce besoin de ressembler à la chute de la Maison Duvalier décrite par Bonnardot-Danroc. Pire, elle commet la grave erreur de trahir une vitalité de la Charte de 1804 qui offrait le statut Haïtien à tout homme épris de liberté, qui met le pied sur cette terre. D’autant plus que le reflux est haïtien, tout le monde le sait. Si Haïti ne s’est jamais souciée de documenter ses enfants en RD, il faut solliciter l’étranger au coût d’un risque énorme de perte d’une part de souveraineté. Comprenons que les chercheurs de l’INAGHEI ont été appauvris par le discours de Lamothe en arrivant au MAE. Arrogance, dilettantisme ont ainsi donc poussé à une incohérence. Elle a atteint le niveau de la BRH qui n’a rien compris de la guerre menée par la BCRD en compétition.

Concluons. La faute de l’Ambassadeur est double. Considérons les conditions de la chute de Supplice à Santo Domingo, ancien candidat libéral vide de contenu. Surprenant, j’évoquais le supplice de Wyclef Jean par rapport à Lamothe avare de pouvoir. La faute est double car le même Wyclef a subtilement tenté à Montréal, de vendre l’image de Martelly à la foule. Il l’évoque politiquement : « pwéziden Martelly di : pa manyen fenm nan … ». Un journaliste de la Radio Nationale aurait été pour en prendre acte. C’est une faute nationale que de prendre parti quand on est en mission républicaine, en période électorale. Att : expertise d’aveugles.

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