Entre () J’ai ainsi conclu mercredi dernier sur les présidentielles françaises : Sarkozy 2012, mission impossible ou passation de pouvoir ? Adieu passé, mais restons en France. L’orientation au faciès du débat ou de la conversation et même d’une entrevue, n’est pas un délit. Par exemple, un policier qui donne le signalement d’un Noir albinos ne dira pas un Blanc, encore moins un blond. Dans les médias ou pour l’embauche, l’anthropologie fait rage, elle est physique, elle est sociale. La belle excuse, on vous expliquera rapidement la discrimination positive. Ou, vous serez sympathique en vertu d’une appartenance rasta, griot, ou inquiétante, en vertu de. Votre visage accusera ou épargnera votre nom. Rama Yade. À Paris, une présentation amicale même chez le président de la République vous renverra sur les rives de l’Afrique ou des Antilles, malgré la forte densité de population noire en France, au Canada, aux Etats Unis. Obama est…. Si cela n’est de l’amalgame, comment est-ce que parler du Juif en France, devient amalgame et dangereux quand la police interpelle un Noir en chemin n’est pas un délit de facies ? Il n’y a pas de dîner de cons qui tienne. Fermons les ()
Sophia Martelly Super Premier Ministre Elle n’est élue ni assermentée. Elle s’introduit dans l’action gouvernementale, opère au niveau diplomatique à la place des ambassadeurs, bloque le processus de l’expertise. On la voit dans l’administration publique. Ceci en parallèle avec la Fondation Rose et Blanc. La dernière en date souffre de l’attente d’une confirmation, Sophia Martelly sera candidate au sénat de la République. Si l’information se confirme, nonobstant l’obligation de gagner, Sophia ne commettra pas l’erreur d’Evita Peron. Élue vaut mieux que d’être nommée. On imagine l’ambition, jusqu’à la présidence d’une commission sénatoriale. Le bilan du Bachot I de Martelly ne peut être traditionnel. Il est particulier.
Il nous serait tellement plus simple de soutenir la thèse de l’amateurisme, mais qui ne savait pas ? Les dégâts sont par contre très sévères à plusieurs niveaux. Le crétinisme du ministre de la Défense Nationale dans le dossier de l’Armée constitutionnelle, n’a offert aucune loi sur la résolution définitive du conflit ni de la reconduction de l’institution. Les mensonges du candidat sur les logements promis (150.000), sont graves délibérés, pour quelqu’un prétendait être capable de gérer différemment. Les cantines scolaires étaient déjà depuis Fanmi Lavalas. Le créateur d’emploi a disparu et, sa vision du développement est expliquée : quand il verra à l’horizon un autre édifice comme celui de la BNP. Où est le politicien de Réponse Paysan ? La question est légitime quand nous avions déjà vu FNCD, FNC, Lavalas, OPL, Plateforme Lavalas, Inité, etc. Où est le principe des institutions et de la relève ? A-t-il compris le devoir de l’administration ai niveau du créole constitutionnel ?
Il y aurait même lieu de s’inquiéter d’un problème de double personnalité. Il ne s’agit pas de calomnies mais de faits troublants. Le musicien avait dans le temps avoué l’usage de drogues dures et d’une période troublante où il se reconnaissait dans la rue. Personne ne sait s’il en est resté dépendant ou victime de comportement lunatique. Ses médecins parlent d’épaules, mais pas de santé mentale. Les esclandres publics avec des parlementaires, avec des journalistes, avec des étudiants à la faculté d’ethnologie, obligent l’observateur. Y a-t-il là matière à soulever le doute sur une potentielle double personnalité ? Mais, une fois de plus, qui ne connaissait pas Martelly dans ses frasques ? Cela ne saurait se traduire pour un bilan traditionnel. Nous reconnaissons tout de même que le président a malgré tout joué un rôle de facilitateur au bénéfice du pays. Il faut accepter le fait de sa bonne volonté dans le dossier de l’éducation gratuite pour les enfants, au lieu d’une caserne makout. Même si la conjoncture lui permet de bénéficier de certains investissements étrangers pour en attirer d’autres, il ne les aurait pas fait fuir. Nous avons par contre toutes les raisons de croire à une démagogie relative au niveau de sa ‘’diplomatie d’affaires avec Laurent Lamothe. Montréal par exemple, n’a rien reçu comme instruction particulière sur la gestion de cette politique, ni d’instrument pour assurer un quelconque suivi.
Martelly passe donc au Bachot I pour nous, dans la culture haïtienne. Disons un essai favorisé. Le bilan s’arrête tout simplement à des interrogations sérieuses sur le Bachot II. Martelly croit-il la traversée plus facile ? C’est là où intervient Sophia Martelly. L’avenir : restera-t-elle la première dame au statut d’un super premier ministre, ou, deviendra-t-elle sénatrice ? Alors pourquoi ? Le bilan réel commence pour nous, à partir d’aujourd’hui.
En guise de conclusion. Le président prendra conscience que le temps de grâce prend fin dans 5 jours. Le bilan n’est pas une position politique contre le président, mais, il passe en fait l’épreuve du Bachot I. Nous sommes alors au carrefour de la sanction conjointe à la faute commise, la presse ne pourra lui permettre autant d’écart que pour son essai. La politique n’est pas un jeu d’enfant ni une cour de récréation, tout le monde s’attend à ce qu’il endosse immédiatement le statut de chef d’état. Il doit le savoir. Ce qui implique la notion du respect absolu du chef de gouvernement dans les règles de la charte fondamentale. C’est à lui d’éviter le chemin de l’exit car la République est devenue vigilante.